Opération de secours en mer

Mis à jour le 06/10/2023

Depuis l’appel de détresse dimanche, aux environs de 17H50, d’une embarcation de loisir avec à son bord deux hommes, qui venaient de signaler une avarie moteur alors qu’ils se trouvaient à 7 km au nord de la passe de Fatumanini, les recherches se sont poursuivies ces derniers jours pour tenter de localiser l’embarcation et ses occupants.

 

Dès dimanche soir, un premier bateau de pêche volontaire avait pu être engagé vers 19H, avant de devoir rentrer au port vers 21H30 en raison de conditions météorologiques et marines trop difficiles.

 

Le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage de Nouméa (COSS-NC) ayant été activé dans la soirée, un appareil Falcon 200 Gardian de la Marine nationale décollait dans la nuit pour effectuer une première reconnaissance aérienne sur zone dès 6H20 ce lundi 2 octobre. Parallèlement, les recherches en mer démarraient, et six navires au total fouillaient également la zone de recherche, dans des conditions difficiles. Enfin, une dernière reconnaissance aérienne était effectuée sur réquisition par l’appareil civil Twin Otter de Air Calin, en soirée. Les recherches cessaient alors à 18H35.

 

Elles reprenaient au matin du mardi 3 octobre par un survol du Twin Otter de 6H20 à 8H25, les conditions en mer ne permettant pas d’engager des navires hors du lagon. Parallèlement, le Rescue Coordination Center de Fidji, également activé dimanche soir, et dont relèvent Wallis et Futuna, confirmait l’envoi d’un appareil de patrouille maritime de l’armée de l’air néo-zélandaise, de type P-8 Poseïdon. Celui-ci a survolé intensément la zone de recherches – affinée par les calculs de dérive – de 11H30 à 16H30, sans résultat. En complément, le Falcon Gardian effectuait une nouvelle mission de 15H30 à 18H30. Les recherches prenaient alors fin vers 18H30.

 

Mercredi 4 octobre, une dernière reconnaissance de proximité en mer était effectuée dans des conditions météorologiques très dégradées, empêchant un décollage du Twin Otter. L’appareil néo-zélandais redécollait quant à lui de Fidji pour un survol de la zone de recherches, désormais très étendue.

  

Il effectuait, jeudi 5 octobre, une nouvelle et dernière mission de 4 heures sur zone de recherche, qui n’a pas donné davantage de résultats, les capacités techniques de l’appareil étant en outre réduites par les mauvaises conditions météorologiques.

  

L’ampleur de ces efforts et la mobilisation totale des moyens disponibles, tant privés que publics, durant près de 96 heures et en dépit de conditions météorologiques particulièrement sévères, n’ont malheureusement pas permis de retrouver les personnes disparues. Dès lors, les chances de localiser les deux disparus apparaissent extrêmement réduites, la zone de recherche étant désormais extrêmement étendue et potentiellement au-delà des eaux françaises.

  

En concertation avec le COSS NC et le RCC de Fidji, il a dans ces conditions été décidé de mettre un terme aux opérations de recherche nautiques et maritimes. Les investigations se poursuivent cependant, tandis que le parquet du tribunal de première instance de Mata-Utu a ouvert une enquête judiciaire.

  

Le préfet a rencontré personnellement les familles pour faire le point sur les recherches. Il les a assurées de son entier soutien dans cette épreuve. Un soutien psychologique a par ailleurs été mis en place par la vice-rectrice auprès des familles des élèves et des enseignants concernés.

   

Le préfet tient à remercier l’ensemble des bénévoles, agents de l’État et partenaires étrangers pour leur mobilisation et le travail intense conduit ces derniers jours, qui ont permis de maintenir cet effort de recherche à haut niveau. Il salue particulièrement leur réactivité et leur engagement sans faille.

   

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