Entraves à l’accès et au fonctionnement du Lycée d’Etat de Mata’Utu et des sites du Vice-Rectorat

Mis à jour le 09/11/2015

 

Entraves à l’accès et au fonctionnement du Lycée d’État de Mata’Utu et des sites du Vice-Rectorat ainsi que du Service territorial des œuvres scolaires et de la vie de l’étudiant (STOSVE) du 1er au 4 novembre 2015.

Actualités d’ordre public

A l’initiative de Tui Mata’Utu, chef de village de Mata’Utu, les accès aux sites du Lycée d’État, du Vice-Rectorat et du STOSVE ont été entravés par des habitants du village pendant quatre jours interdisant leur fonctionnement normal à la veille des épreuves du baccalauréat.

Le préfet, administrateur supérieur des îles de Wallis et Futuna a fermement condamné ces actes qui ne sont en aucun cas acceptables, quels que soient les motifs mis en avant.

Il n’est en effet pas tolérable de prendre en otage un service public tel que celui de l’Éducation Nationale pour faire valoir des revendications qui, en la circonstance, portaient sur la volonté de faire embaucher une personne sous contrat à durée indéterminé sur un poste de surveillant au titre des emplois fonciers.

A cet égard, l’usage veut que s’agissant d’emplois sans qualification particulière, ceux-ci soient proposés en priorité à des habitants du village d’implantation du service public de l’État ou du Territoire concerné. Cependant, il n’appartient en aucun cas au village de décider de la création d’emplois nouveaux.

Dans le conflit qui vient de se terminer, c’était pourtant la revendication portée par le chef de village. Elle n’était pas acceptable.

Afin de mettre un terme à cette situation grave portant préjudice aux élèves candidats au baccalauréat et à leurs familles une solution a pu être trouvée en privilégiant le dialogue et la concertation.

Un poste budgétaire de surveillant étant fortement susceptible d’être libéré au début de l’année 2016, un nouveau recrutement serait alors possible au profit de l’habitant du village ayant le profil requis, validé par la commission de sélection et choisi par le chef de village.

Ce conflit est l’occasion de rappeler qu’en telles circonstances, devraient être privilégiés le dialogue et la concertation, le respect des institutions et de l’intérêt général de la population et le sens des responsabilités.