Sécurité civile
Archipel constitué de deux îles principales distantes de 250 kilomètres et situé à 2 000 kilomètres de la Nouvelle-Calédonie et à 2 300 kilomètres de la Polynésie française, Wallis-et-Futuna est exposé à des aléas naturels d’une intensité souvent extrême (tsunami, séisme, cyclones) et à des risques technologiques non négligeables (présence de cinq dépôts d’hydrocarbures).
En application de la loi statutaire du 29 juillet 1961, la sécurité civile est de la responsabilité exclusive de l’Etat. Les interventions courantes sont assurées par deux centres de secours (un sur chaque île), employant 29 sapeurs-pompiers professionnels qui relèvent du statut propre à ce territoire de la fonction publique d’Etat et des circonscriptions. L’administrateur supérieur assure la coordination et le contrôle de l’activité de ces deux centres, assisté dans cette mission de son chef des services du cabinet (conseiller d’administration) et d’un agent de catégorie B. En cas de crise majeure dépassant la réponse capacitaire de l’administration supérieure, le territoire de Wallis-et-Futuna relève de l’état-major de la zone de défense et de sécurité de Nouvelle-Calédonie.
Wallis-et-Futuna est ainsi la collectivité d’outre-mer qui bénéficie le plus annuellement des crédits de sécurité civile du ministère des outre-mer. En 2015, le ministère des outre-mer a attribué au territoire des moyens pour le cofinancement d’un véhicule tout-terrain de secours et d’assistance aux victimes destiné au centre de Futuna, l’acquisition de divers équipements de sécurité et le règlement de frais de fonctionnement de matériels d’alerte et de communication.
La construction d’un nouveau centre de secours sur Futuna est programmée en remplacement de l’actuelle caserne dont les bâtiments subissent une dégradation avancée due à une forte exposition aux vents côtiers.
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