Décès au wharf de Mata'Utu : Communiqués du Parquet du Procureur de la République

Mis à jour le 11/01/2017

 

1) Communiqué du Parquet, le 1er janvier 2017 :

 

Le 31 décembre 2016 à 15h00, l’intervention des pompiers du centre de secours d’Uvéa était requise pour venir en aide à M. Polikalepo M., natif de Futuna, dont le décès a été constaté à 15h30 à l’hôpital de Sia.

 

Immédiatement, le parquet a ouvert une enquête de flagrance, confiée à la brigade territoriale autonome de la gendarmerie de Wallis, sur les faits de violences en réunion ayant entraîné la mort.

 

Une expertise médico-légale est en cours pour déterminer les causes et les circonstances précises du décès, advenu à la suite d’un affrontement entre deux groupes d’hommes sur le quai de Mata’Utu où la victime, accompagnée de deux personnes, s’était rendue avec un véhicule de type pick-up, équipé d’une installation sonore diffusant de la musique à très fort volume.

 

Les enquêteurs procèdent actuellement au recueil des témoignages et à l’identification des personnes impliquées, qui seront interpellées dans les meilleurs délais.

       

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2) Communiqué du Parquet, le 2 janvier 2017 :

       

L’enquête de flagrance ouverte par le Parquet le 31 décembre 2016 sur les faits de violences en réunion ayant entraîné la mort de M. Polikalepo M. poursuit son cours, conduite par la brigade territoriale autonome de la gendarmerie de Wallis.

           

Les investigations retiennent l’hypothèse d’une mort violente.

                         

Lundi 2 janvier 2016, quatre individus soupçonnés d’être à l’origine de ces violences se sont présentés à la brigade de gendarmerie de Mata’Utu. Placés en garde à vue, ils ont été interrogés par les enquêteurs sur les circonstances de ce drame.

                     

Le Parquet ouvrira une information judiciaire à l’issue de la garde à vue de ces quatre personnes, conformément à l’article 79 du Code de procédure pénale. Ces personnes seront présentées au juge d’instruction en charge du dossier.

      

Les faits commis sur la victime sont de nature criminelle : « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, en réunion ».

  

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